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 Time Of Death [RoMaN]

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R4v3n
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Cancer Coq
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Time Of Death [RoMaN] Empty
MessageSujet: Time Of Death [RoMaN]   Time Of Death [RoMaN] Icon_minitimeDim 15 Nov - 21:21

[HRP]

Voici l'oeuvre de quelques soirée, en pleine vacances d'été, sur mon PC, n'arrêtant que de jouer, pour manger.
Bon stoppons les rimes ^^ J'espère que ce bout de roman vous plaira,
Raven


[/HRP]


Préface

...................................




Le 21e siècle... l'âge d'or de l'Humanité. Nous l'avons tous connu cet période où les connaissances ne faisaient que de s'étendre. Nous avons appris tant de chose , peut etre meme trop ?? Mais n'empiétons pas sur la suite de ce récit.

Le 22e siècle... en fait nous ne l'appelons pas comme cela !! On nous a appris à l'appeler l'an... 0 !!!

Je vais vous conter l'histoire de ce malheur, qui provoquera la mort de tant des notres, et de notre civilisation.

Tout changera dans ce laps de temps, que nous appelons les 50 apôcaliptiques...

Tout commence en 2128 , les réserves de pétrole s'épuisent, les grands pays pétroliers tombent dans la misère... Le terrorisme se développent dans ceux-ci. La source principale d'énergie du monde devient l'eau.
En 2139 , les pays exporteurs d'eau montent de 150 % les prix de l'eau. De moins en moins de pays peuvent s'alimenter en eau, qui devient elle-même de plus en plus rare.
En 2140 les pays d'Afrique et de l'Ouest de l'Asie se font la guerre pour le peu d'eau qu'il reste sur leur terre, les premières guerres de l'eau sont déclenchées.
En 2154 , il y a pénurie d'eau. Les nappes fossiles sont épuisées et l'eau est de moins en moins potable à cause de la pollution. Les prix ne cessent d'augmenter...
En 2165 , l'ONU décide de faire créer de grandes centrales de dessalage, mais les coûts sont trop important et le peu d'eau produit ne pourrait suffire qu'au huitième la population mondiale.
En 2169 , les derniers pays possédant le peu d'eau potable restant sur la Terre ( Etats-Unis, Union Européenne et Russie ) voient leur frontières forcés par les habitants des pays avoisinant, ils sont contraints de les repousser. Sur toute la planète les morts se comptent par millions.
En décembre 2177 , les dernières ressources en eau de la Russie s'épuisent. Les russes commence à souffrir de la soif. Leur gouvernement demande des échanges aux occidentaux, qui seront refusés étant donné le peu d'eau qu'il reste dans leur pays. C'est alors qu'ils décident de menacer l'Union Européenne et les Etats-Unis, leur demandant leur eau gratuitement sous peine d'un envoie de missile nucléaire sur les grandes villes d'Europe et d'Amérique. Les Occidentaux refusent, Moscou tire ses premiers missiles, qui detruiront Paris , Berlin , Londres , Rome , et Los Angeles. La plupart de la populations a pu etre sauvé, mais on dénombre 1 000 000 de victimes tout de même.
En Janvier 2178 , les Occidentaux amorcent une contre-attaque. La Guerre Nucléaire commence...


...................................


Chapitre I : La Déchéance d'un Monde...




{ Christopher Donnovan }


Aujourd'hui la Terre est régit par la loi du plus fort. Les trafiquants d'armes sont les maitres du monde, et les mercenaires se comptent par centaine. Je suis l'un d'entre eux...

Je suis Christopher Donnovan, fils d'une grande famille d'avocats de Manchester. Durant les dix dernières années des 50 apocalyptiques j'étais un brillant éleve à Oxford , promit à un avenir de grand juriste. Malheureusement la vie en a décidé autrement...
J'ai perdu ma famille et mes amis dans les bombardements nucléaires russes. Lorsque je suis sorti de l'abri nucléaire, j'étais seul au milieu de nul part, mon passé défilait devant mes yeux. Ces visages radieux de ma mère, mon père, mes frères... A jamais disparus !!

J'ai appris à survivre dans ce monde, en me procurant armes et nourriture, parfois même par le vol. Je me débauchais peu à peu, devenait de moins en moins social. Je laissais derrière moi le jeune homme intelligent et séduisant d'Oxford pour devenir un mercenaire, à ce jour le métier le plus rentable du monde, mais également le plus risqué...

J'ai travaillé pour de nombreux russes, les mêmes qui avaient tué ma famille, je les haïssais mais ils étaient mon seul espoir de survie...




Je me réveille à sept heures aujourd'hui, le ciel est gris comme toujours au dessus des ruines de Prague. Je m'installe sur une vieille chaise lorsque mon portable sonne...



Chapitre II : Une Mission pour moi...


{ Christopher Donnovan }
{ Alexei Ratskaia }




- Mr Donnovan ? demanda une grosse voix à l'accent russe.
- Oui à qui ai-je l'honneur ? répondis-je alors.
- A Mr Alexei Ratskaia, le Chef du mouvement communiste de la zone centrale, j'ai appris vos talents Mr Donnovan, je vous propose un job'... A vous de voir mais si vous quittez la ville je ne suis pas sûr que la puce implantée hier soir dans votre crâne appréciera, disons que l'explosion fera une belle bouillie de votre cerveau si cultivé.

J'entendis alors un rire fort, suivi d'une belle quinte de toux. Au moins celui-là était direct et ne jouait pas avec la nourriture. Etant habitué à ces menaces que je savais plus que fondée je me décida vite...

- Où dois-je vous retrouver ?
- Très bon choix Mr Donnovan, rejoignez-nous à ce qu'il reste de la mairie de Prague ce soir à vingt-et-une heure, et seul !!!
- OK. J'espère que vous n'avez pas attrapé froid, l'hiver nucléaire est devenu la saison dominante ces dernières années...




Puis je raccrochai... Le centre de Prague... je partis directement,
contournez les zones radioactives n'est pas une mince affaire et
j'allais prendre un certain temps à arriver là-bas.ivai au lieu de rendez-vous à l'heure dite, lorsqu'une camionette blanche apparut à l'angle de la rue, arrivant en trombe sur moi. Je vis deux hommes en sortir, puis l'un d'eux me mis un tissu sous le nez... Je m'endormis quasi-instantanément. A quoi bon résister... ils allaient m'emmener pile à l'endroit où je voulais aller.



........................................................


Je me réveillai quelques heures plus tard dans ce qui semblait être un bunker. La pièce dans laquelle j'avais été mis était vide. Je reprenai mes esprits et m'appercut que ma tête avait été recousue sur le haut de mon crâne , ca faisait un problème de moins ! Un homme entra alors. Ce dernier était âgé d'une cinquantaine d'année, plutot corpulant et ayant un cigare à la main. A l'odeur qui regnait il devait avoir depuis peu quelques problèmes de digestion...

Il prit alors la parole et de sa voix rauque il dit :

- Mr Donnovan, heureux que vous ayez fait bon voyage jusqu'à nos belles contrées de l'Oural...
- Tout le plaisir est pour moi Mr Ratskaia, mais vous n'étiez pas obliger de me menacer de mort je suis de toute façon à la recherche d'un emploi... répondis-je, un rictus au bord des lèvres, maintenant parlons affaire, pourquoi me faire venir dans cette sublime région à part pour voir le beau panorama que nous offre cette hauteur.

Il prit alors un air solennel, et annonça après avoir soufflé une fumée malodorante :

- Je vous demande, Mr Donnovan, de détruire les dernières réserves en eau du monde...



Chapitre III : Le début de la fin...


{ Chris Donnovan }
{ Ratskai }



Etant tout de même sous le choc, je regardais fixement mon interlocuteur. Ce type voulait détruire ce qu'il restait du monde ?! Je pensais à m'enfuir, mais je me ravisa vite lorsque je vis la douzaine de mercenaire entrer, armés de magnifiques M4 américains...

Ratskaia me fixa, puis avec une voix mielleuse m'annonça :

- Plonger le monde dans l'ombre, montrera l'échec capitaliste ! Nous reviendrons en force pour sauver le monde que nous avons soigneusement détruit nous même... Vous allez être le bras de notre action, vous rétablirez la puissance communiste. Bien sur étant quelqu'un de généreux, votre mission accomplie vous aurez une nouvelle identité. Vous repartirez de zéro, avec un beau pactole pour commencer votre nouvelle vie. malheureusement je ne peux pas vous laisser le choix. Acceptez ou mourrez Mr Donnovan.

Je réfléchissais... Cet homme était donc fou ? Devrais-je accepter ? Mettre le monde en péril ? Une nouvelle vie aurait été la réponse à tous mes problèmes. Ces gars avaient l'air d'avoir la gachête facile, je ne me risquais pas à bouger un membre. Une seule solution : accepter, et voir ce qui suivrait.

- De toute façon je n'ai pas tellement le choix, alors briefez-moi sur tout ça ! Qu'est-ce que je vais devoir faire péter ? lui répondis-je.
- Votre première cible sera les réserves de la région Sud Ouest de ce qu'était la douce France, dit-il de sa voix mielleuse, qui m'insupportait à présent, ensuite d'aller voir le beau pays du Brésil, et enfin la grande puissance à l'apogée du monde, le regretté pays de la liberté, les Etats-Unis, m'annonça-t-il, en appuyant sur les Etats-Unis.

Son sourire me donna une forte envie de vomir. Ce salaud voulait abattre un monde déjà à terre !! Je ressentais un profond dégoût pour ce sale russe. Je voulais le tuer, et tuer tout ce qu'il représentait. J'étais plein de haine, mais je ne pouvais le tuer maintenant. Tout ce que je savais, c'est qu'à la première erreur de sa part, je refroidirai ce sale type ! Je ressentis un picotement dans mon coup, puis ce fut le vide...







Chapitre IV : Douce France... ( Part. I )


{ Chris Donnovan }
{ Mercenaire }


De nombreux souvenirs se diffusaient devant mes yeux, je ne pouvais pas arrêter ce supplice. Je revoyais mon enfance, mes parents et mes frères, leurs visages... les voir m'était insupportable je voulais que cela cesse. Puis je revoyais ces dernières vacances, les dernières heures de ma famille. Je revoyais cette magnifique journée d'été... Ce jour-ci j'étais souffrant, mon père voulait à tout prix aller pêcher avec ses fils pour la première fois, malheureusement j'étais cloué au lit. Je le revoyais, déçu parce que je ne pouvais pas venir, partir avec mes deux frères. Je revoyais ma mère qui m'embrassait en me disant qu'elle ne tarderait pas, qu'elle partait en ville... Je réentendais alors les alarmes annonçant les bombardements imminents, je ressentais alors la même peur qu'à cette époque. Je me revoyais en train de sortir douloureusement de mon lit pour foncer à l'abri le plus proche. Je...


- Réveilleee toi nous sommeees arrivés, gronda une voix dans le lointain.

Je me réveilla difficilement, ils avaient dû me balancer une sacré dose pour m'assomer à ce point. Les paupières mi-closes j'étais aveuglé par le Soleil. Cette région était venteuse, ce qui devait pousser les grands nuages dans les terres. Puis regardant au loin je vis la mer, je profitais de ce somptueux spectacle, lorsque je reçus un rude coup à l'arrière du crâne.

- On eeest pas là pour la vue saleee british !! Prends teees affaireees à l'arrièeere de la bagnoleee et dépêcheee toi !! me gueula l'inconnu avec cet accent russe difficilement supportable à l'ouïe.

J'obéis à l'ordre, de toute façon le type était armé alors autant ne pas tenter le diable... L'homme m'indiqua un bâtiment à moitié en ruine et me dit que j'allais y trouver tout ce qu'il me fallait pour ma mission, que j'y vivrais le temps de celle-ci, et qu'au moindre écart je serais abattu. Décidément Ratskaia avait tout prévu pour que je mène à bien ma tâche. Je partis en direction de l'endroit indiqué, puis l'homme partit en trombe sur la route de terre...

- Merci pour la balade, lui lançais-je d'un ton ironique lorsqu'il passa à coté de moi.

J'entrai dans ma nouvelle maison, si je puis dire. Une salle principale vide avec vu sur le domaine par le trou béant de la grande salle à manger de six mètres carrés, composé d'un réchaud crasseux, d'une table et d'une chaise à laquelle manquait un pied. Je vis alors sur la table tout ce qui m'intéressait : un bon vieux Berreta avec une dizaine de chargeurs, un sublime Barett calibre 50, le tout avec des silencieux flambants neufs. les plans de la région ( la zone où je dois faire péter les barrages était entourée d'un beau rond rouge et les positions des gardes de la denrée rare par des croix de la même couleur ), des jumelles infra-rouges, thermiques, un gilet part-balle, etc... J'avais à ma disposition un magnifique arsenal. Ratskaia avait dû y mettre le prix, pensais-je avec un rictus au bord des lèvres.
Maintenant je devais passer à l'acte, car les russkofs ne devaient pas être loin, et je devais déjà avoir un fusil pointé sur ma tête à l'heure qu'il était...








Chapitre V : Douce France... ( Part. II )


Ayant profiter de ces quelques heures de solitude surveillée, j'avais dors et déjà prévu un plan d'assaut des réservoirs du barrage de Bort les Orgues, l'un des derniers ayant survécu aux nombreuses bombes tombés dans la région. Lors d'une expédition dans les alentours ( où j'avais au minimum une vingtaine d'homme de Ratskaia prêt à me mettre une balle en cas de faux pas ) j'ai pu constater que ce dernier était très bien défendu par un bon groupe de sniper décomposé sur les différents miradors aux entrées du barrage, cinq escouades de soldats français que je reconnus par leur uniforme qui patrouillaient dans le barrage, deux bunkers à l'interieur desquels je comptai un duo de mitrailleuses gardé par trois mercenaires américain ( reconnus cette fois ci par leur "american accent" qui me fit presque rire ) posté à distance des entrées, et enfin une bonne dizaine de maître chien. Nous avions également pour pimenter l'infiltration de sublimes projos qui risquerait à tout moment de causé ma perte. Une bonne partie de plaisir en perspective...
Ce soir là je préparais tout le matériel dont j'avais besoin pour entrer dans le barrage, si possible en n'alertant les gardes que lorsqu'ils verront leur protégé partir en éclat, ce qui m'éviterait de devoir tué des hommes ne faisant que leur job. J'avais la possibilité de faire le moins de victime possible, et je comptais bien en profiter...
J'enfilais alors sur mon gilet part-balle la combinaison d'infiltration prévue par Ratskaia à mon effet. Je pris ensuite toutes les armes que l'on avait prévu par Ratskaia en cas de découverte lors de l'opération et plaça minutieusement les silencieux sur leur canon, puis j'attrapais les lunettes infrarouge et thermique que j'accrochai à ma ceinture. J'emportais ensuite mon sac de voyage vers les engins de mort qui allait me servir contre la structure en béton armé du barrage : les packs de C4.

Je me souviendrais toute ma vie de cette nuit sans lune. J'avançais tel un automate, ne ressentant rien, me remémorant une nouvelle fois les differentes étapes de ma mission. J'y avais seulement ajouté quelques objectifs supplémentaires...
Je repérais rapidement les cibles à éviter grâce à mes lunettes thermiques.
Je décidais de tromper les mitrailleurs et les sniper en passant sous l'eau. Je partis de la rive ouest pour atteindre en une bonne minute et demi la base du barrage où les projecteurs ne pouvaient m'atteindre. Restait maintenant les escouades de français et les maîtres chien à duper, et cette fois-ci une diversion s'imposait. Je décidais d'attirer les chiens vers ma position actuelle, et lorsqu'ils arrivèrent enfin sur ma position, suivi de leur maître je courus vers l'entrée du barrage. J'entrai à la vitesse de l'éclair pour être certain de ne pas être découvert.
Je mis ensuite les lunettes infra-rouge, ce qui me permis de voir la répartition des différentes escouades dans le bâtiment. Je me trouvais rapidement un itinéraire sans risque et après avoir traverser le dédale de couloirs qu'offrait ce barrage j'arrivais vite à la salle de réserve où toute l'eau était stockée...
A présent, j'allais mettre en scène ma disparition...








Chapitre VI : L'échapatoir !!!



Cette période de crise m'avait appris une chose : fais ce qu'on te demande de faire et t'auras pas problème ! Il était temps d'oublier cette bonne vieille règle pour innover un peu. C'est donc ce soir là que, sombrant dans la folie me dira-t-on, que je décidais de contre-carrer les plans de notre vieil ami Ratskaia pour, tel un héros, sauver notre monde... Un petit détail qui n'allait sûrement pas plaire à Ratskaia mais bon, passons.

Pour en revenir à notre magnifique soirée d'été, je me décidais donc à tout détruire, et en profiter pour faire croire à ma mort. En effet si j'avais fuit sans faire tout péter je doutais de sortir du barrage sans me faire repérer par mes amis les mercenaires... Et dans ce cas là je me donnais une durée de vie de trois petits jours maximum, en fait juste le temps trouver un hélicoptère et de survoler la région... Donc décider à me faire porter pâle ( et pas qu'un peu je puis dire ), je sortis les packs de C4 du sac, et les plaçait délicatement sur tous les reservoirs et les murs donnant sur l'aval du fleuve.

Je revoyais l'itinéraire que je m'étais fixer pour aller aux réservoirs, puis je m'élançais vers l'entrée. Arrivée à une cinquantaine de mettre de la porte entrebaillée je fis exploser le C4, la déflagration dans le bâtiment fut énorme, et le choc m'envoya au sol. J'entendais les cris des soldats qui voyaient fondre sur eux la masse informe du précieux liquide. Je tentais de m'approcher de cette porte, unique espoir de survie. malgré tout je ne comptais pas passer la porte, car la sortie était épier par les hommes de main de Ratskaia... J'arrivais avec une belle longueur d'avance sur l'eau, qui arrivait à grande vitesse sur moi. Mon plan était simple : l'eau devait m'emporter le plus loin possible hors du champs de vision de mes baby sitters...

Lorsque l'eau toucha mon corps, une sensation de froid intense le tenailla. J'étais pris dans cette mêlée, sans rien pouvoir contrôler. L'eau m'emporta loin du barrage quasi détruit, alors que je me cramponnais désespérément à quelques débris du murs de ce grand édifice aujourd'hui tombé... La fatigue et le froid eurent raison de moi, et ce fut le vide...






...............................................................................



{ Infirmière }
{ Médecin }
{ Chris Donnovan }


Je me voyais déjà au paradis, la mort m'avait-elle libérée de ce monde ? J'étais libre, heureux, je ne ressentais aucune douleur ! J'entendis une voix lointaine. Etait-ce ma mère qui m'appelait à elle ? Je voulais entendre cette voix, je tendais l'oreille, lorsque j'entendis distinctement la voix d'une femme :

-Monsieur ? Monsieur ? On l'a sauvé !!

J'ouvris avec peine les yeux lorsque je vis un groupe de personnes affairé autour de moi dans une tente de camping reconverti en hôpital. Il devaient faire parti de ces groupes de médecins qui s'étaient regroupés pour soigner les survivants de la guerre, et heureusement pour moi ces derniers ne fréquentaient pas les mercenaires.

-Où m'avez-vous trouver ?

-Vous l'avez échapper belle !!! Vous flottiez sur un morceau du barrage qui a explosé hier soir, et on vous a repêché en recherchant des possibles blessés. Vous avez eu de la chance, on avait hésiter à chercher plus en amont, et vu comment tanguait votre support je ne vous laissais pas plus d'un quart d'heure avant que vous ne vous noyiez. Mais que faisiez-vous là bas à cette heure !!! La zone est dangereuse de nos jours, vous auriez pu vous faire tuer.

Je ne répondis pas à la question, et la jeune femme n'insista pas non plus pour avoir la réponse. Tout ce que je sais c'est que le soir même je m'échappais de cet endroit, et je n'avais qu'une idée en tête : arrêter Ratskaia avant qu'il n'embauche un autre salaud dans mon genre pour faire le sale boulot !!!









Chapitre VII : La réhabilitation d'un monstre...



Voilà plusieurs jours que je traverse la campagne française, m'arrêtant dans les petits villages désertés, prenant la nourriture et tout ce qui pouvait m'être utile. De l'arsenal que j'avais avant d'entrer dans le barrage il ne me restait que le Beretta que j'avais à la ceinture et évidemment la combinaison de Ratskaia.
Ce jour-ci arrivait à sa fin, le soleil se couchait à l'horizon et je me décidai à monter mon camp non loin d'une ferme de campagne. Dès que tout fut monter je m'allongeai et sombrai vite dans le sommeil...

C'est cette nuit-la que, réveillé en sursaut vers trois heures du matin, je vis le canon d'un M4 juste devant mon nez. Je pris alors un sérieux coups de crosse derrière la tête, et ce fut le trou noir...



..............................................................



{ Flic }
{ Commissaire }
{ Chris Donnovan }

Je me voyais dors et déjà repris par Ratskaia lorsque je me réveillai ce matin-là, dans une pièce d'environ deux mètres sur deux. Les yeux mi-clos, j'aperçus un homme d'une trentaine d'année s'approché de ma cellule, mais il ne semblait pas être russe. Il avait un air beaucoup plus "occidental". Je compris alors que les français m'avaient attrapé lorsque celui-ci m'appela :

- Viens-là mon gars ! On aurait besoin de quelques renseignements sur toi, et surtout de savoir ce que tu faisais avec un Beretta et une combinaison de l'armée russe sur toi !

Sortant à peine d'un sommeil peu réparateur après ce coup sur la tête, je tombais à la renverse de ma couchette. Sous les rires de mes co-détenus, je me relevais et avançais vers la porte. Le policier me conduisit alors jusqu'au bureau du commissaire.

En effet, cela faisait quelques années que la France se reconstruisait sur les décombres de sa puissance passée, et celle-ci ne prenait pas de gant pour attraper les vagabonds dans mon genre. Ce qui est sur c'est que la combinaison n'a pas du leur plaire vu la bosse qui trônait sur ma tête...

Lorsque l'on ouvrit la porte du bureau, je pus enfin voir cette femme, d'environ quarante ans, qui siègeait derrière un magnifique bureau en chêne. Alors que j'allais prendre la parole pour lui demander ce que l'on me voulait, elle me coupa :

- Depuis l'explosion du barrage nous recherchons les coupables, vous êtes un suspect à cette heure. Maintenant je vais vous poser cette question, dont je suis quasiment certain de la réponse, mais que je préfère vous poser pour vous donner une chance face à l'administration si vous êtes en fin de compte de mèche avec cette tuerie.

A présent je la regardais droit dans les yeux, et je lui avouais tout... Choquée, médusée, je ne pourrais choisir un adjectif assez fort pour définir sa surprise en m'entendant prononcer ces quelques mots, qui n'annoncerait surement pas ma perte, mais bien au contraire ma réhabilitation malgré tous mes méfaits à ce jour.

- J'ai agit sur ordre de M. Alexei Ratrskaia, qui me menaçait de mort si je ne faisais pas ce qu'il me demandait de faire, déclarais-je sur un ton neutre. A ce jour votre réserve d'eau en France est anéantie, mais il vise également l'Amérique du Sud et les Etats-Unis, qui sont également en reconstruction. J'ai pu m'enfuir en faisant croire à ma mort lorsque de l'explosion, mais il ne tardera pas à envoyer un autre mercenaire accomplir son forfait. Votre seul espoir de pouvoir reconstruire un monde est devant vous : moi. Je n'ai jamais eu la vocation de sauver le monde, mais je suis le seul à savoir tout ce qui permettra de le faire, et c'est aussi pour moi une garantie que vous ne me garderez pas en prison jusqu'à la fin de mes jours après vous avoir tout raconter. Je ne vais vous demander qu'une chose en retour de ce petit service : je veux que l'on efface mon passé, que tous mes méfaits soient oubliés, que je puisse repartir de zéro. Je ne révélerai rien tant que je n'aurais pas un papier signé du président me promettant tout cela.

Encore plus sidérée par mes closes elle me montra la porte. Ce soir-là je dormis comme un bébé, et le lendemain une voiture m'attendais devant la prison. Et c'est ainsi que je pris la direction de la plus belle ville du monde au 21e siècle : Paris...




Chapitre VIII : Les profondeurs de la ville...




Paris n'était plus qu'à quelques dizaines de kilomètres lorsque je me décidais enfin à ouvrir l'oeil. La journée commençait à tomber sur le pays à cette heure et je pouvais contempler le magnifique soleil couchant à l'horizon. Ce nouveau rappel de mon passé me faisait mal, mais il m'était nécessaire, car il m'aidait à me souvenir de ce que je ne voudrais jamais oublié, ce qui m'était cher, les seuls êtres qui n'aient jamais compter pour moi. Ces personnes, aujourd'hui disparus, qui m'attendent et qui m'aiment. Je me surpris à vouloir la mort en cette instant, pour revoir leur visage depuis un moment flouté par le nombre d'année qui me séparait de cette dernière vision...

Mais bientôt ils allaient être venger. En tuant Ratskaia et les autres dirigeants des territoires russes je pourrais m'assurer une pleine vengeance sur ces salauds. Ainsi j'avais trouver un but, un but qui me permettrait de partir en paix lorsque mon heure serait arrivé. Mais avant tout il fallait que je fasse le lèche botte de nos amis français pour avoir leur soutien. Tâche facilité par le fait que je suis le seul à savoir où les hommes de Ratskaia vont frapper, et surtout quand...

A présent j'étais en vu des décombres de la belle ville qu'était Paris. Les russes n'avaient pas fait le travail qu'à moitié...

En entrant dans la belle ville, je pus apercevoir au loin la mythique Tour Eiffel, littéralement coupée en deux, une moitié toujours debout jusqu'au premier étage, et l'autre, comme décapité, était couchée sur les bâtiments avoisinant. Je vis aussi la grande Notre-Dame de Paris, qui s'était effondrée sur elle-même sûrement après avoir subit les ondes de chocs des bombes tombées ici. Enfin une avenue me permit de voir deux grands cratères aux places de l'Elysée et de l'Arc de Triomphe. Il ne restait des deux bâtiments foudroyés par la tombé des bombes que les pierres des premiers étages.

Après nombres de détour pour éviter les zones radioactives, j'aperçus le nouveau centre de l'administration française... Pour le comparé à l'Elysée, ou l'hôtel Matigon, résidence des dirigeants français du siècle dernier, je dirais que ce bâtiment est un véritable taudis. Mais si l'on devait le comparé aux bâtiments avoisinant, on pourrait dire que cet immeuble de trois étages et demi ( en effet le quatrième était à ciel ouvert ) avait un certain charme.

En entrant à l'intérieur, je fus troubles par la taille de la pièce, d'à peine six mètres carrés, sans autres portes que l'entrée... Un des hommes qui m'accompagnaient marcha jusqu'au bout de l'antichambre. Je compris enfin que ceci n'était pas une salle lorsque le sol se mit à vibrer et que la pièce commença à descendre vers les sous-sols de la ville. La descente fut rapide, les murs de brique devinrent métallique, jusqu'à ce que notre ascenseur s'arrête brusquement. Le mur du fond s'ouvrit alors en deux, une lumière vive émanait de derrière cette immense porte. Je m'approchais petit à petit, fasciner...

C'est alors qu'un magnifique spectacle s'offrit à moi : une ville souterraine. Elle était à l'identique de la ville du dessus, sauf qu'éclairer par de puissants néons, même un ciel avait été créé à partir d'images de synthèse déroutantes. Le sol avait été aménagé, goudronné, etc... La vie avait repris son cours ici. Nous prîmes place dans une auto, et je pus voir de l'intérieur le magnifique travail des architectes qui avaient fait ce magnifique endroit. Je pus voir de loin la Dame de Fer, le Sacré-Coeur, et même l'Arc de Triomphe, symboles de la puissance française.

Malheureusement je fus tirer de ce beau rêve par ma destination et ses gardes. Armés jusqu'aux dents, les soldats français ne frémirent même pas à mon passage devant eux. J'arrivais dans l'antichambre de l'endroit où l'on me permis de me racheter aux yeux du monde...
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MessageSujet: Re: Time Of Death [RoMaN]   Time Of Death [RoMaN] Icon_minitimeLun 16 Nov - 0:02

je l'avais deja lu le debut,c'est du beau boulot serieux c'est sympa d'avoir pris sur ton temps moi aussi j'aime bien ecrire mais publier c'est autre choze ^^"
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MessageSujet: Re: Time Of Death [RoMaN]   Time Of Death [RoMaN] Icon_minitimeMar 17 Nov - 22:27

Bin c'est pas mal de travail et bien écrit en plus de ça.

Pour ce qui est du sujet je ne suis pas fan de ce genre de littérature alors je ne pourrai pas avoir un avis objectif sur la question alors je m'abstiens lol!
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MessageSujet: Re: Time Of Death [RoMaN]   Time Of Death [RoMaN] Icon_minitimeLun 23 Nov - 22:03

Je vais essayer de vous faire le 9e chapitre d'ici pas trop longtemps =)
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MessageSujet: Re: Time Of Death [RoMaN]   Time Of Death [RoMaN] Icon_minitime

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